Page:Rabelais marty-laveaux 02.djvu/303

Cette page n’a pas encore été corrigée
295
chapitre vii.


pendent le marchant disoit à ses moutonniers. O qu’il a bien sceu choisir le challant. Il se y entend le paillard. Vrayement, le bon vrayment, ie le reservoys pour le seigneur de Cancale, comme bien congnoissant son naturel. Car de sa nature il est tout ioyeulx & esbaudy, quand il tient une espaule de mouton en main bien séante & advenente, comme une raquette gauschière, & avecques un cousteau bien trenchant, Dieu sçait comment il s’en escrime.