— Ainsi se fit Jacques Cœur riche.
— Ainsi profitent bois en friche.
— Ainsi conquêta Bacchus l’Inde.
— Ainsi philosophie Mélinde.
— Petite pluie abat grand vent.
— Longues buvettes rompent le tonnerre.
— Mais si ma couille pissait telle urine, la voudriez-vous bien sucer ?
— Je retiens après.
— Page, baille ; je t’insinue ma nomination en mon tour.
— Hume, Guillot ! Encores y en a il un pot.
— Je me porte pour appelant de soif comme d’abus. Page, relève mon appel en forme.
— Cette rognure ! Je soulais jadis boire tout ; maintenant, je n’y laisse rien.
— Ne nous hâtons pas et amassons bien tout.
— Voici tripes de jeu et gaudebillaux d’envi[1].
— De ce fauveau[2] à la raie noire.
— Ô, pour Dieu ! étrillons-le à profit de ménage.
— Buvez, ou je vous…
— Non, non !
— Buvez, je vous en prie.
— Les passereaux ne mangent sinon qu’on leur tape les queues. Je ne bois sinon qu’on me flatte.
— Lagona edatera[3] !
— Il n’y a rabouillère[4] en tout mon corps où cetui vin ne furette la soif.
— Cetui-ci me la fouette bien.
— Cetui-ci me la bannira du tout.
— Cornons ici, à son de flacons et bouteilles, que quiconque aura perdu la soif n’ait à la chercher céans.
— Longs clystères de beuverie l’ont fait vider hors le logis.
— Le grand Dieu fit les planètes, et nous faisons les plats nets.
— J’ai la parole de Dieu en bouche : Sitio !
— La pierre dite ἂσβεστος[5] n’est plus inextinguible que la soif de ma paternité.
— L’appétit vient en mangeant, disait Angest on[6] Mans ; la soif s’en va en buvant.