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Timon la renversa, la troussa et lui suça savoureusement le con.

Non, jamais on n’entendit de pareils soupirs. « Ah ! Timon… ta langue vaut un vit… » Elle avait émis dès le troisième coup de langue, et dans son délire elle élevait les jambes en l’air, faisant claquer ses jolis talons, haussant du cul pour favoriser l’application de la bouche de son gamahucheur et l’intromission de la langue qui lui chatouillait le clitoris.

Elle imitait sa mère dans ce claquement de talons, car je ne foutais celle-ci que de jour, soit en con, soit en cul, soit en bouche, pour être excité par ce qu’elle avait de mieux, la jambe et le pied ; je lui demandais le claquement des talons, parce qu’il imitait la marche de la femme, ce qui me faisait toujours bander.

Lorsque ma fille eut amplement déchargé, elle écarta Timon.




CHAPITRE XVII.

Du pucelage du cul. — Le père enconneur.

La céleste Conquette Ingénue fut toujours aussi juste que belle et sensible, qu’on ne soit donc pas surpris de ce qui va suivre ; elle se remit sur le ventre et lui dit : « Mon second ami, pommade-moi ; mon premier ami a eu le pucelage de mon bijou, il est juste que tu aies celui de ma rosette ; mon papa sûrement m’approuvera. — Ô déesse ! lui répondit Timon en lui insérant de la pommade dans l’anus avec une canule, que tu es raisonnable ! Il aura le conin et moi la rosette, et nous jouirons chacun d’une fouterie à nous seuls. »