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Femme errante, ou les Embarras d’une femme, 1814, 5 vol. ; le jeune Cleveland, ou Traits de nature, 1815, 4 vol. in-12 ; le Voisin de campagne, ou le Secret, 1820, 5 vol. in-12.

ARBOUSE (Marguerite Veny d’) naquit en Auvergne. Louis XIII la tira du monastère de Saint-Pierre de Lyon, où elle était religieuse, pour lui donner l’abbaye de Notre-Dame du Val-de-Grâce. Sa première pensée en y entrant fut d’y établir la réforme, et de la maintenir par de sages réglemens. Elle se démit elle-même de son abbaye en faveur de l’abbesse triennale, qui fut élue en 1626, et mourut en odeur de sainteté, le 16 août de la même année, à Séry, près de Dun-le-Poi, où elle était allée pour établir la régularité dans un monastère. L’abbé Fleury a écrit sa vie, in-8°, 1685.

ARBUSCULA, célèbre comédienne dont parle Ho race, qui, ayant été sifflée par le peuple et applaudie par les chevaliers, dit avec affectation « qu’elle se con tentait de l’applaudissement des honnêtes gens. » Atticus, écrivant un jour à Cicéron, lui demanda si Arbus cula avait bien joué dans l’Andromaque d’Ennius, que l’on venait de représenter. Cicéron lui répond qu’elle avait plu extrêmement, valdè placuit.

ARCADIE, fille d’Arcadius, et sœur de l’empereur Théodose II, illustra sa haute naissance par ses vertus. Le patriarche Atticus lui dédia son Traité de la foi et de la virginité. Elle fit bâtir les bains Arcadiens à Constantinople, et mourut dans cette ville, à l’âge de quarante-cinq ans, l’an 444.

ARCHAMBAULT (mademoiselle) naquit à Laval en 1724. Elle a publié une dissertation sur cette question : Lequel de l’homme ou de la femme est plus capable de constance ? Paris, 1950, 1 vol. in-12. La