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comme une espèce de Jésuites femelles. Leur destination première fut aussi de s’opposer aux progrès de la ré forme. Aux trois vœux ordinaires de l’état religieux, les professes de cet ordre ajoutaient celui de se consacrer à l’instruction des jeunes filles dans les principes de l’Église, romaine. Un des articles secrets de leur réglement était d’avoir, autant que possible, pour confesseurs, directeurs et aumôniers de leurs maisons, des pères jésuites. (C. Villers, Essai sur la Réform, de Luther, 3e édition, page 298.)

ANGENNES. Voyez RAMBOUILLET.

ANGILBERGE ou ANGELBERGE, impératrice d’Occident, femme de Louis II, empereur et roi d’Italie, fils de l’empereur Lothaire Ier, petit —fils de l’empereur Louis le Débonnaire, et frère de Lothaire, roi de Lorraine, et de Charles, roi de Provence.

On ne sait rien de certain de l’origine de cette princesse. Du Bouchet la dit fille d’un duc de Spolette, qu’il ne nomme pas, et ne rapporte rien à l’appui de son opinion. MM. de Sainte — Marthe lui donnent pour père Éticon Welf, fils d’Éticon, duc de Souabe ; mais Conradi de Lichtenau, plus connu sous le nom de l’abbé d’Us perg, qui s’étend beaucoup, dans sa chronique, şur la maison Welf, descendue de ce duc de Souabe, ne fait, nulle mention d’Angilberge, qui assurément, comme femme d’un empereur, ne devait pas être oubliée. Le Campi, dans son Histoire ecclésiastique de Plaisance, et d’autres, disent.Angilberge fille de Louis le Germanique, ainsi nommé parce qu’il était roi de Germanie ; mais on ne trouve point son nom parmi les enfans légitimes de ce roi, que les anciens nous ont fait connaître ; et l’on supposerait témérairement qu’elle en était fille naturelle. Le roi Louis le Germanique étant frère ger-