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ODE


Ô vous que j’ai aimée aux jours de ma jeunesse
                         D’un sombre amour,
Ô Forêt, vous étiez la sœur de ma tristesse
                         Et son séjour !

Lorsque le renouveau de vos feuilles naissantes
                         Chantait au vent,
Que l’Automne parait vos cimes bruissantes
                         D’un or mouvant,