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de dispute est dans le célibat, ce qui paraît avoir été un proverbe de son temps, inventé probablement par quelque moine. Ainsi il est décidé par l’autorité même d’un père de l’Église que les querelles sont inséparables de l’état de mariage. Mais est-ce avec raison que le tort de ces querelles est imputé aux femmes seules ? Consultez ces dames ; elles répondront toutes qu’il appartient en entier aux maris, qui ont voulu les charger des reproches qu’ils méritent eux-mêmes. Après cela, tâchez de résoudre, si vous le pouvez, une question qui divise le genre humain en deux opinions si tranchées. Le plus sage est de croire que ces opinions sont également fondées. Il est plus facile, dit très bien Montaigne, d’accuser un sexe que d’excuser l’autre.

Temps pommelé et femme fardée
Ne sont pas de longue durée.

Le temps est pommelé lorsqu’il y a des couches de ces petits nuages qui ressemblent à des flocons de laine et qui sont appelés, en quelques endroits, les éponges du ciel, par une métaphore assez heureuse. Ce signe paraît-il quand il fait beau, c’est une preuve que les vapeurs se condensent ; se montre-t-il quand il fait mauvais, c’est une preuve qu’elles se divisent ; et dans les deux cas il indique un changement prochain dans l’état de l’atmosphère. — Le fard est un cosmétique pernicieux à la peau : les femmes qui en font usage sont flétries bien promptement, et c’est là tout ce qu’elles gagnent à vouloir mettre sur leur visage plus que Dieu n’y a mis, comme dit le troubadour Pierre de Résignac.

Il faut toujours que la femme commande.

Le désir le plus vif et l’étude la plus constante des femmes, de mère en fille, depuis que le monde existe, c’est, dit-on, de

    les autres fêtes et les dimanches, d’après la recommandation même de l’Église, était fondée sur une superstition qui leur fesait croire que les enfants procréés ces jours-là ne pouvaient manquer d’être noués, contrefaits, épileptiques ou lépreux. Cette superstition existait dès le sixième siècle. (Voyez Grégoire de Tours, de Mirac. S. Martini, lib. 11, c. 24.)