Page:Quicherat - Petit Traité de versification française, 1882.djvu/119

Cette page n’a pas encore été corrigée

premières reçoivent plus ou moins de vers ayant des mesures différentes et les rimes diversement entremêlées. Elles rentrent dans les pc~M&rM ; non n’avons pas à nous en occuper.

Les stances régulières présentent un nombre déterminé de vers, et assujettis, pour le mètre et pour le mélange des rimes, à une règle qui s’observe dam toute la pièce.

Dans l’ode les stances se nomment strophes, et couplets dans la chanson.

Dans les pièces de poésie intitulées stances, chaque stance n’a ordinairement que quatre, cinq ou six vers.

Nous ne nous servirons que du mot stance, qui est le plus général. Il sera bien entendu que, s’il s’agit .d’une ode, stance sera synonyme de strophe. Une stance s’.appelle ~M~raw, si elle a quatre vers ~M :am, si elle en a six’ ; Au~sm ou octave, si elle en a huit ; dixain ou dizain, si elle en a dix. Les stances peuvent employer un mètre unique, ou combiner ensemble différentes mesures. Nous appellerons isomètres les stances qui n’auront qu’un seul genre de vers

Les mesures qui se trouvent le plus souvent réunies dans les stances sont l’alexandrin mélangé avec le vers de .huit syllabes ou avec celui de six.

RÈGLES GÉNÉRALES.

1" Le sens doit être complet àla fin de chaque stance. 1. Quelques auteurs appellent quintil une stance de cinq ~ers. a. &o~~e,.mot)gMC’qui’Mg)M6e d’agate mesure.