Page:Quicherat - Mélanges d’archéologie et d’histoire, 1886.djvu/304

Cette page n’a pas encore été corrigée

de fer, chausses de mailles lacées du talon au mollet ; au bras gauche un écu, une lance et un croc suspendu par une courroie (fol. 2 r.).

Deux cavaliers affrontés, habillés de tuniques avec chausses et éperons, les bras nus ainsi que la tête (l’un d’eux a pourtant un béguin ou coiffe), armés de lances et d’écus à boucle sans armoiries (fol. 8 v.).

Deux sergents dans l’attitude de combattants, l’un armé d’une longue lance et l’autre d’un arc. Ils ont pour vêtement de simples tuniques. Le premier porte avec cela des brodequins, une coiffe et une ceinture d’où pend une petite épée (fol. 25 v.).

Portrait assis d’un personnage laïque, barbu, habillé de cotte, surcot et manteau, coiffé d’un chapeau à basse forme et sans bords. Souliers découpés à la mode du temps.

Deux lutteurs ou champions se prenant à bras le corps ; dessin cité précédemment, p. 287.

9. Animaux symboliques, allégoriques et fantastiques. — Le lion et le bœuf ailés, chacun dans l’attitude d’animaux passants et tenant un livre dans leur bras ; types d’un grand caractère, dont la noblesse et la correction semblent indiquer une provenance antique (fol. 13 v.).

Un démon sous la figure d’un satyre accroupi, très velu, avec des mains crochues et des cornes ; type plus correct et plus noble que ne le sont d’ordinaire les représentations du diable au moyen âge (fol. 1 r.).

Un pélican sous la forme de convention que les artistes du moyen âge ont donnée à cet oiseau, moitié aigle, moitié faucon, posé de profil sur le bord d’un nid, battant des ailes et se déchirant le ventre (fol. 1 r.).

Une salamandre dans le goût du XIIIe siècle, pour la décoration d’une crosse dont la volute est indiquée sous les pieds de l’animal (fol. 11 r.).

Un hibou conforme au type des monuments égyptiens (fol. 1 r.).

Un ours et un cygne, dans l’attitude d’animaux passants. Types de toute beauté et conformes aux analogues qu’on trouve sur les bas-reliefs et dans les mosaïques de la meilleure époque romaine (fol. 4 r.).

Un aigle héraldique, d’un beau caractère. Le tracé en est indiqué par une étoile à cinq rais, dont une pointe aboutit à la tête de l’oiseau, deux, au deux extrémités de son envergure, deux dans les pattes qui sont étendues comme les ailes, suivant l’usage (fol. 18 v.).

Trois poissons assemblés sur une seule tête comme trois pétales autour