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En nous occupant des productions des écrivains contemporains, nous avons dû éviter de reproduire les inexactitudes remarquées dans la plupart des biographies nouvelles, où les auteurs sont souvent confondus, leurs ouvrages indiqués d’une manière incomplète, ou attribués à d’autres ayant les mêmes noms. Pour éviter cet écueil, nous avons, autant que possible, consulté les auteurs que concernaient nos notices, et nous n’avons qu’à nous louer de la bienveillance d’un grand nombre qui se sont empressés de nous adresser la liste de leurs travaux. Enfin plusieurs personnes d’une réputation méritée ont bien voulu s’intéresser à notre France littéraire, et nous fournir des documents sur les écrivains de leur patrie, ou sur ceux qui ont traité de la science qu’ils cultivent eux-mêmes[1] : de tels secours devaient nécessairement rendre moins

  1. Nous avons promis, dans. notre Prospectus de signaler à la reconnaissance publique les personnes qui, par suite de l’intérêt que leur inspirait notre publication, ont bien voulu, avec, ce désintéressement qui caractérise les vrais savants, nous fournir beaucoup de notes, et même d’articles importants. C’est ici le lieu de les prier d’accepter le témoignage de notre gratitude. Nous citerons, à. Paris, M. Alex. Brongniart, membre de l’Institut, qui a daigné se charger de revoir et de compléter nos notices consacrées aux naturalistes.

    M. Beuchot, à qui nous devons, indépendamment des documents nombreux empruntés à son journal, plusieurs notices inédites, et souvent des renseignements qu’il s’est fait un plaisir de nous donner, chaque fois que nous lui en avons fait la demande.

    M. Berriat Saint-Prix fils, à qui nous devons une grande partie de nos renseignements sur les littérateurs du Dauphiné.

    M. Beffara, qui a bien voulu nous communiquer le résultat de ses immenses recherches sur nos auteurs dramatiques lyriques.

    M. Champollion-Figeac ; qui a daigné se charger de la révision des notices concernant les académiciens.

    M. Eug. Décour, auteur dramatique et possesseur d’une collection choisie d’ouvragés dramatiques.

    M. Tripier Lefranc fils, dont le goût pour les recherches bibliographiques est très-vif, nous a communiqué un grand nombre de notés recueillies par lui.

    M. Van Praet, qui par l’étendue de ses Connaissances est devenu la Providence de toutes les personnes qui s’occupent de Bibliographie, n’a point démenti pour nous cette réputation d’obligeance qu’il s’est acquise ; aussi a-t-il bien voulu mettre à notre disposition, non seulement les catalogues imprimés, mais encore ceux manuscrits de la Bibliothèque confiée à ses soins. Les conservateurs de quelques autres bibliothèques de Paris, notamment de celles de Sainte-Geneviève, de l’Arsenal et de l’Institut, ont de même des droits à nos remerciements.

    Nous avons aussi dés obligations à plusieurs libraires ; nous citerons en particulier les suivants, comme nous ayant rendu de fréquents services : M. Bossange père dont le riche assortiment en librairie moderne pouvait nous être d’une grande utilité, et auquel nous avons eu recours ; M. Baillière, qui exploité avec distinction la partie médicale, et dont nous avons souvent