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Carlo JL, clc. (-iial. e franc). Parigi} Roullst, iSa5, iu-S.

— *. Virtaosi (ï) ambulant !, dramma giocôso in dueatiï. Parigi, Barba, i S07, în-8.

îl.BallocLi est auteur des paroles de plusieurs romauees, et de la musique de plusieurs autres.

BALLOIS (L.-Jos.-Phil.), né à Périgueux (Dordogne), en 1778, mort a Paris, le 4 décembre 1803.

—Annales de Statistique française et étrangère. Paris, iSo2-4s S vol.iu-8.

Ballois a été l’éditeur de la lettre du chevalier Sinclair, sur l’agriculture, les finances, la statistique de longévité, suivie d’un Aperçu sur Jes sources’ du revenu public. iSoa.-in-S.

BALLY (Vict.), doct.-méd : de ]a Faculté de Paris, né à Be’aurepaire (Isère). -7— Coup-d’œil sur l’iiislôire de la gymnastique. (Extr. du Journal d’Éducation). Paris, imp.de Fain, i§iy, in-8 « e 16pages.

— Histoire inédicale de la fièvre jaune, observée en Espagne et particulièrement eu Catalogue dans lmnée 1S21. Paris, iSa3, in-S, 9 fr.

Avec MM— François et Pariset,

— Opinion sur la contagion de la fièvre jaune. (Exir. de la Revue médicale). Paris, 1810, in-S.

— Rapport fait au conseil supérieur de santé, sur la fièvre jaune qui a régné au port du Passage en 1823. Paris, imp. de F. Didot,.i82A, broch. in-4.

— Typhus (du) d’Amérique, ou de la Fièvre jaune. Paris, Smith, 1814, in-S, 6 fr. 5o c.

On doit encore à ce docteur un Mémoire sur les forces vitales, un autre sur les indications et contre-indications de la saignée, soit dans les fièvres intermittentes, soit dans L-s fièvres continues, des Observations et licJlexions sur le Scorbut, et quelques autres Mémoires dans les Revues encyclopédique (1S19) et médicale (1620) dont il est"l’un des rédacteurs : il a donné dt : ux nouvelles éditions (la cinquième et la sixième) hèsau » montées du formulaire magistral, etc., de Cadet de Gassicourt.

BALME (Claude), docteur en médecine de la Faculté de Montpellier, ancien chirurgien de première classe dans les corps d’armées, ex-médecin de l’année française d’Orient, médecin à Lyon. ; membre de plusieurs sociétés savantes, tant françaises qu’étrangèies ; né à Belley (Ain), le 8 novembre 1766.

—Compte rendu des travaux de la Société de médecine de Lyon, en 1810. Lyon, imp. de Kindclem,’x ?, ii, in-S de 3 pag..

Cette brochure est désignée, dans les Annales cliniques, oi(Journal des Sciences médicales de la Société de-médecine-pratique 1 dc Montpellier (u° 97, janvier 1S11), comme « une Analyse lumineuse des travaux de la plupart, des membres nui cuinpcssnt, la Société de médecine de Lyon, faite par M. Balme avec autant de talent que de précision, sans que les ouvrages, mémoires et observations, dont il rend couipjc dans un ordre presque nosologiquc, aient été dépouillés de l’intérêt qu’ils ont dû inspirer à la savante compagnie à laqiielle ils ont été présentés. Vouloir faire connaître tout ce que ce Compte rendu a d’intéressant, serait s’exposera le transcrire en entier, etc., etc. »

— Éloge de M.Bahne, médecin au Puy. Lyon, , ÏSQS, in-S.

— Extrait (en.français) de l’ouvrage italien tïe Bréra,’intitulé : Aénnotazioni medico-practichi, etc. (Crema, 1806., 2 vol. in-4) Lyon, Ballanche père et fils., 1S0S, În-S de 16 pag.

— Observations et Réflexions sur les causes, les symptômes et le traitement de la contagion dans différentes maladies, et spécialement dans la peste d’Orient et la fièvre jaune. Lyon, Kindclem, et Paris, Béchet jeune,. 1S22, in-S de 404 pag., 5 ft, ’ « Cette production n’a été annoncée par aucun « journal de la capitale, et cependant l’auteur persîste à déclarer qu’elle contient des idées neuves « relatives à la contagion des diverses affections « maladives, à l’utilité des quarantaines ordinaires « (auxquelles il faut soumettre non-seulement les « bâtiments contagîés, mais encore les —vaisseaux « dont les équipages fatigués, affaiblis, déjà maladifs, offrent des dispositions à être atteints, par « exemple, des fièvres bilieuses de terre, qu’ils « peuvent alors faire dégénérer en une fièvre jaune « bien caractérisée), à l’analogie que plusieurs maladies contagieuses présenteut entre elles, ainsi « qu’à leurs causes souvent variées et à leur traitement, etc. »

— « Il n’est pas 0 notre connaissance qu’un, autre « ’médecin ait considéré les maladies contagieuses « comme l’a faîtM.liaime, qui, n’admettant aucune « contagion absolue, n’est ni contagioniste, ni anti« contagioniste exclusif ; car la fièvre le plus fréquemment communicable, la plus pestilentielle, « par exemple, le typhus d’Orient, trouve des suit jets réfractaires, lesquels, quoique plongés dans « une atmosphère miasmatique délétère, ont le privilège de n’en ressentir aucune atteinte fâcheuse. « Ainsi voilà des individus dont Vitnmiiiiité attestera « suffisamment que la peste du Levant n’est pas tou« jours invariablement contagieuse.— Pourquoi’cela ? n Parce que, dit RI. Balmc, ils ne se trouvent point « dans la même sphère de dispositions antérieures « et actuelles que les sujets contagîés, avec lesquels, « en effet, il faut, que.les personnes qui les imp ro« -eheut ou les soignent présentent des analogies, (t des rapports d’organisation et de fonctions, en un . « ’mot une presque identité morale et physique, u puur qu’elles soient soumises à l’action des cfButs ves fournis par les infectés. Aussi’M. Bahm : avanK ce-t-il qu’il n’y a point de contagion ii craindre pour « .ceux QUI’se portent bien. Mais supposons maintenant que les gens qui fréquentent les pestiférés « se trouvent à-peu-près dans-la même position phisïologique ou pathologique que ces derniers.pré-.

senteia, bientôt ils.u verront passer d’une opte pnrtutmé maladive à un état vraiment peMilen*

« tiel ; CL alors, c’est au sujet de ces denùeis que « HT. Ealmu se dit contagioniste. « 

— Observations et Réflexions sur le scorbut, d’après celui qui a régné parmi les troupes françaises formant la garnison d’A