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sans morale : autrefois, le dimanche, ils allaient passer une heure à l’église, et la journée entière était bonne et heureuse. Maintenant ils ont besoin de bal, de soirée, de spectacle, d’étourdissement. — Ils ne trouvent la paix que dans le travail, dans la peine !

Et l’on croit remédier au mal, en découronnant l’homme, en émancipant la femme ; en faisant des époux des associés, des concubins, des communiers, des actionnaires d’une entreprise de progéniture !

Un homme déchu ; une femme insolente : quelle vie !

Supprimez la liberté individuelle, plus de société.

Supprimez le mariage, l’autorité paternelle, la famille ; plus de société, plus de cité, plus de nation. — Un ordre factice, sanctionné par la force.

Affaiblissez la base sociale, par la diminution de la liberté et la dénaturation de la famille, vous affaiblissez le lien social.

Aujourd’hui nous nous savons, ou nous nous