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lycanthropie, et d’aboyer (d’amour) comme un chien !…

Tout cela, émaillé de mots bouffons, équivoques, de scènes lascives, etc.

Il y a une censure en France !…

L’auteur est allé jusqu’à friser la promiscuité des sexes dans deux scènes où il montre trois jeunes filles déguisées en garçons, et qui viennent inviter leur voisin ; puis, ces mêmes jeunes filles, sous le costume de leur sexe, et que l’amoureux transi continue de prendre pour des hommes, se vantant de les pouvoir baiser alors sans émotion !…

Chez une petite dame : mœurs de demi-monde ; c’est la moins immorale des trois. — Dans la ferme : tentative de séduction d’une jeune fermière par le prince de Galles, déguisé en boucher. — Ceci n’est rien. Mais la jeune miss est servante chez un fermier, qui l’aime sans s’en douter, comme une sœur, et, pour procurer du bon temps à cette sœur, veut se marier avec une épouse qui fera le gros ouvrage de la ferme ! — Toujours de la fraternité mêlée à l’amour.

Le moindre coup d’œil jeté sur le théâtre moderne suffit pour montrer que les auteurs se plongent dans la vie de bohème ; qu’ils y ou-