DANS LES TEMPS MODERNES. 177
autre ordre : tu adores ta femme, et tu restes le maître.
Tertullien, Exhort. ad cast., cité par Vattel :
Videtur esse matrimonii et stupri differentia, sed utrobique est communicatio. — Ergo, in quis, et primas nuptias damnus ? Nec immerito, quoniam et ipsæ constant ex eo quod est stuprum.
Vattel, en bon protestant, s’indigne de cette assimilation. Mais le protestantisme, qui a rétabli le divorce, a prouvé que le mariage n’était aussi pour lui qu’un moyen de soulager la nature. Le roman de J.-J. Rousseau et ses Confessions expliquent comment le protestantisme entend le mariage ; l’histoire de Sophie de même. On sait que MM. les ministres protestants, quoique mariés, — cultivent la galanterie tout autant que nos prêtres ; et il n’y a rien en général de plus paillard que le mari protestant, en tant qu’il obéit au protestantisme. Luther a fait aussi à cet égard une profession de foi non équivoque ; la consultation en faveur du landgrave le démontre.
Saint Jérôme prétend (Vattel, qui cite ce pas-