e) La concurrence ;
f) Le crédit, qui centralise les Intérêts, comme la hiérarchie gouvernementale centralisait l’obéissance ;
g) L’équilibre des valeurs et des propriétés.
L’ancien régime, fondé sur l’Autorité et la Foi, était essentiellement de Droit divin. Le principe de la souveraineté du Peuple qui y fut plus tard introduit n’en changea point la nature ; et ce serait à tort qu’aujourd’hui, en face des conclusions de la science, on voudrait maintenir entre la monarchie absolue et la monarchie constitutionnelle, entre celle-ci et la république démocratique, une distinction qui ne touche nullement au principe, et n’a été, si j’ose ainsi dire, depuis un siècle, qu’une tactique de la liberté. L’erreur ou la ruse de nos pères a été de faire le peuple souverain à l’image de l’homme-roi ; devant la Révolution mieux entendue, cette mythologie s’évanouit, les nuances de gouvernement s’effacent et suivent le principe dans sa déconfiture.
Le nouveau régime, basé sur la pratique spontanée de l’industrie, d’accord avec la raison sociale et individuelle, est de Droit humain. Ennemi de tout arbitraire, essentiellement objectif, il ne comporte par lui-même ni partis ni sectes ; il est ce qu’il est, et ne souffre ni restriction ni partage.
Entre le régime politique et le régime économique, entre le régime des lois et le régime des contrats, pas de fusion possible : il faut opter. Le bœuf, continuant d’être bœuf, ne peut pas devenir aigle, ni la chauve-souris colimaçon. De même la Société, en conservant, à quelque degré que ce soit, sa forme politique, ne peut s’organiser selon la loi économique. Comment accorder l’initiative locale avec la prépondérance d’une autorité centrale ? le suffrage universel avec la hiérar-