Puisque le réalisme a reçu son nom de M. Courbet ; que c’est lui qui, par le talent autant que par l’audace, exprime le plus énergiquement la tendance actuelle ; qu’en dernier lieu c’est son tableau des Curés revenant de la conférence qui m’a fourni l’occasion de cette étude, on me pardonnera de m’attacher plus spécialement à cet artiste. Je n’entends point pour cela confisquer ou nier à son profit aucun talent analogue au sien, aucune participation légitime dans la révolution dont il est le porte-drapeau, aucune gloire méritée. Ce n’est pas quand je prêche l’égalité et me moque des grands hommes, quand je combats de toute ma force pour établir d’une manière définitive la prédominance du droit sur l’idéal ; quand je vais jusqu’à applaudir à la furie iconoclaste ; ce n’est pas à ce moment-là que j’irai prendre parmi mes contemporains un peintre, si grand qu’il soit dans son art, pour en faire une idole. En bornant mes observations à un