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M. l’abbé BOYER lit un rapport sur une livraison de l’Art Chrétien.


Ce recueil est à sa troisième année. Rédigé principalement par des ecclésiastiques, patroné par un grand nombre d’évêques, il est destiné aux archéologues et aux artistes. Par des études sérieuses, des observations savantes et des indications variées, il fera mieux comprendre et mieux apprécier un passé trop oublié. Il répandra le goût et les connaissances de l’art le plus élevé dans ses inspirations, le plus louable dans ses produits, et le plus utile par l’influence qu’il exerce sur les savants et sur les masses. L’homme d’étude voudra le consulter sur des questions d’histoire, de religion, de mœurs, de croyances. Il sauvera de la destruction ou de l’oubli, une multitude d’objets précieux qui existent souvent ignorés. Il dirigera bien des restaurations et présidera à la construction ou à l’ornementation de plus d’un monument, dans un siècle dont la mission semble être de rendre justice aux âges passés, et de réparer les ruines de tout genre, amoncelées par le siècle qui l’a précédé.

M. l’abbé Boyer, après cette appréciation d’ensemble sur le but de la Revue de l’Art Chrétien, analyse les principaux articles du numéro adressé à la Société. Il en fait remarquer la riche variété et l’intérêt. Œuvre sérieuse, soignée à tous les points de vue, elle a semblé, dès ses premiers pas, appelée à prendre une place honorable parmi ces publications où l’on est toujours sûr d’apprendre quelque chose, et dans lesquelles se trouvent des explications et des renseignements que l’on chercherait en vain même dans les ouvrages spéciaux. C’est l’avantage incontestable qu’offrent les travaux qui résultent d’une collaboration étendue et consciencieuse. C’est le mérite de la Revue, c’est la garantie de son succès.


M. V. CANET rend compte du Cours de Géographie pour les écoles du département du Tarn, par M. Cros, secrétaire en chef de la sous-préfecture de Castres.