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vous avez apportée à entendre la communication de M. Aug. Guibal, sur la formation spéciale de la langue italienne ; les divers appendices que j’y ai joints moi-même, en étudiant les origines, le développement, le caractère, l’application de l’idiome Castrais, depuis 647, époque de la fondation de notre ville, jusqu’à aujourd’hui ; l’empressement que vous avez mis à recommander par tous les moyens en votre pouvoir, l’idée de M. Tillol, sur un établissement d’explorations météorologiques, établissement, comme il vous l’a démontré, d’une exécution très facile et d’une utilité réelle ; la satisfaction avec laquelle vous avez accueilli les savantes et nombreuses recherches de M. Nayral, relativement au genre de littérature connu sous le nom de Poésies mêlées ; votre impatience manifestée plusieurs fois et justifiée par vos premières impressions, d’entendre la seconde partie des comptes-rendus de M. V. Canet, sur les traductions des œuvres lyriques d’Horace, ou l’histoire de la première Académie de Castres ; le respectueux intérêt dont vous avez entouré M. l’abbé Maire, nous parlant de la certitude au point de vue philosophique et religieux ; l’examen que vous avez fait de l’ellipsographe inventé et perfectionné par M. Valette ; l’adhésion donnée par vous aux recherches effectuées par M. Marignac, sur le passé de la bibliothèque publique de Castres, dans le but de sa future réorganisation, et de sa conservation plus entière ; la première partie d’un mémoire sur l’art céramique par M. Raymond Ducros ; mon étude agronomique et littéraire sur Vanière ; une charmante pièce de vers patois de M. Bru ; l’appel à vous adressé presque en même temps, par M. de Caumont, président du Congrès scientifique de France, et par M. Alibert, notre compatriote, à l’effet de suivre, dans nos contrées, les traces laissées par l’invasion ou l’occupation Romaine, appel auquel vous avez répondu presque instantanément, en plaçant le premier à la tête de vos membres correspondants, en allant aider le second, associé au même titre, dans ses recherches premières ; tout cela prouve suffisamment combien, en peu de temps, notre horizon s’est élargi,