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nous avons accueillies comme d’utiles et précieux secours. Nos membres honoraires, dont le nom est pour nous un si glorieux patronage, ont eu pour nos travaux et nos efforts, cette bienveillance affectueuse, qui n’est jamais plus entière que lorsqu’elle vient de haut, et dont nous avons ressenti l’influence heureuse, car elle relève toujours ceux sur qui elle se repose. Aujourd’hui, en regrettant que des devoirs publics aient arrêté leur bonne volonté, nous voyons, avec un juste orgueil, l’un d’eux siéger parmi nous. Dieu lui a donné ce qui rend maître des intelligences et des cœurs. Il l’a couronné de la royauté la plus auguste et la plus souveraine. Il lui a donné, dans la parole, cette puissance qui ne se perd pas, et qui s’exerce en faisant le bien. Oh ! pourquoi n’avons-nous pas pu nous taire pour le laisser parler ? Et pourquoi, en fermant notre bouche, ne pouvons-nous pas dire à la sienne de s’ouvrir et de répandre sur vous des flots de chaleur, de lumière et de vie ?


M. le président fait connaître le programme du concours pour l’année 1859.

M. Serville donne ensuite lecture de la pièce de vers qui a obtenu une mention spéciale.

Cette pièce, datée de Brignolles (Var), est signée des deux initiales C. V.