gulier, normal ou trop précipité, de la réorganisation municipale. Les noms propres des maires, lieutenants de maire, premiers consuls-maires, assesseurs, etc., successivement inscrits sur les registres des électeurs ou des nominations annuelles, donnent à l’histoire locale son véritable caractère. Là apparaissent toutes les notabilités créées tour-à-tour par le choix du monarque, la vénalité des charges, le mérite individuel, la bonne renommée, la richesse honorablement acquise. Aussi M. Combes termine-t-il ce catalogue qui a une importance historique, par la nomenclature des autorités locales depuis 1680, jusques au commencement de la révolution française : tableau exact, authentique, instructif et qu’il serait heureux de voir reproduire, sur les murs de quelque salle, destinée à des réunions publiques, afin de signaler à nos contemporains, les noms propres, les plus dignes à la fois de leur vénération et de leur reconnaissance.
Voici cette liste :