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La séance est ouverte à deux heures et demie, sous la présidence de M. le Préfet de la Seine, président.

1. — Liste des membres présents et excuses.

Assistent à la séance : MM. Alfred Lamouroux, Lampué, Breuillé, Chassaigne Goyon, Froment-Meurice, Georges Villain, Bruman, Arsène Alexandre, Augé de Lassus, Bunel, Formigé, Gosselin-Lenôtre, Guiffrey, André Laugier, Edgar Mareuse, Georges Montorgueil, Ch. Normand, Tourneux, Paul Viollet, Bouvard, Defrance, Le Roux, Brown, Le Vayer, Georges Cain, Hyérard, Dr Capitan, Selmersheim, Garnier, Doniol.

Secrétaires : MM. Lucien Lambeau, Ch. Sellier, Tesson.

Excusés : MM. Quentin-Bauchart, Longnon, Wiggishoff, Édouard Detaille, J. Périn.

2. — Observation relative au procès verbal de la séance du 12 octobre dernier.

M. André Laugier demande à faire une rectification au procès-verbal en ce qui concerne la communication faite par lui au sujet de l’enlèvement de la plaque commémorative de la foire Saint-Laurent. Cette plaque n’était pas appliquée sur une des maisons voisines de la gare de l’Est, mais sur le mur de clôture de la cour d’entrée, démoli à l’occasion des travaux d’agrandissement de la gare.

Sous le bénéfice de cette observation, le procès-verbal de la dernière séance est adopté.

3. — Communication d’une lettre de M. Charles Magne relative à la participation de la Commission du Vieux Paris à l’Exposition de 1900.

M. Alfred Lamouroux donne communication de la lettre ci-après :

« Paris, le 25 octobre 1899.

« Monsieur le Président de la Commission du Vieux Paris,

«  J’ai l’honneur de vous soumettre la proposition suivante :

« Ayant appris que la Commission municipale du Vieux Paris se préparait à concourir à l’Exposition de 1900, j’ai pensé que peut-être il lui conviendrait de faire figurer au nombre des objets de son exposition quelques antiquités parisiennes de collections particulières.

« Je pourrais, Monsieur le Président, mettre à sa disposition (à titre de prêt) une petite vitrine intitulée : Les antiquités du « Mons Lucotitius » (Montagne Sainte-Geneviève et ses abords, Ve et XIIIe arrondissements).

« Cette vitrine contiendrait des statuettes en bronze et en terre cuite, de la verrerie, de la céramique et divers objets en bronze.

« En attendant la réponse que vous croirez devoir faire à ma proposition,

« Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mon plus profond respect.

« Charles MAGNE,
« Secrétaire général du Comité d’études archéologiques « La Montagne Sainte-Geneviève et ses aborda » (Ve et XIIIe arrondissements), rue Lebrun, 37. »

M. Alfred Lamouroux pense que, d’une façon générale, la Commission du Vieux Paris ne peut guère exposer que les objets recueillis par elle et qui sont authentiqués par les procès-verbaux de ses séances. Il estime qu’il serait particulièrement délicat d’accepter dans son exposition des collections particulières auxquelles elle semblerait, par ce fait, donner un certificat d’authenticité.

M. le docteur Capitan répond que la collection dont’ il est question émane entièrement des fouilles du sol parisien.

M. Alfred Lamouroux dit qu’il n’en doute pas un seul instant, mais il persiste à penser que la Commission du Vieux Paris ne peut prendre la responsabilité que de ses propres trouvailles.

M. Formigé pense qu’il serait bien difficile à la Commission de présenter au public des objets dont elle n’aurait pas constaté elle-même l’authenticité.

La lettre de M. Charles Magne est renvoyée aux 1re et 2e Sous-commissions.

4. — Offre de photographies de la maison connue sous le nom de « Fort Chabrol ».

M. Alfred Lamouroux annonce qu’il a reçu de M. Jules Guérin une lettre offrant à la