entreprises dans leurs arrondissements, en vue de constructions particulières.
« Agréez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
« Le Directeur administratif des services d’Architecture et des Promenades et plantations,
« Bouvard. »
« Dans sa séance du 10 novembre dernier, la Commission du Vieux Paris a demandé à être informée des fouilles entreprises par les particuliers.
« Pour donner satisfaction à ce vœu, MM. les Architectes-voyers sont invités à avertir directement M. le Conservateur du musée Carnavalet des fouilles entreprises dans leur arrondissement en vue de constructions particulières.
« Le Directeur administratif des services d’Architecture et des Promenades et plantations,
« Bouvard. »
Des remerciements seront transmis à M. Bouvard pour le concours qu’il veut bien prêter à la Commission.
11. — Communication de M. Defrance, directeur des Travaux de Paris, au sujet du numérotage des maisons.
« A Monsieur L. Lambeau, secrétaire de la Commission du Vieux Paris.
Monsieur,
« A la date du 3 novembre 1898, vous m’avez fait connaître que, dans sa séance du 6 octobre précédent, la Commission du « Vieux Paris » a émis un vœu tendant :
« 1° A l’insertion au Bulletin municipal officiel des arrêtés modifiant le numérotage des maisons ;
« 2° A la publication d’un recueil donnant pour les modification déjà opérées, les détails de concordance des numéros anciens avec les nouveaux.
« Ainsi que j’ai déjà eu l’honneur de vous le faire savoir par ma lettre du 16 novembre 1898, des dispositions ont été prises pour que les arrêtés modifiant le numérotage soient, à l’avenir, insérés au Bulletin municipal.
« Mais, en ce qui concerne la publication d’un recueil indiquant à la fois les numéros anciens et nouveaux des immeubles, je crois devoir vous informer que les Services administratifs ne peuvent, à leur grand regret, donner satisfaction à la Commission du « Vieux Paris ».
« En effet, le service d’Architecture, d’une part, ne possède pas les éléments nécessaires pour établir le recueil en question, et, d’autre part, le service de la Voie publique ne dispose que de renseignements incomplets, à raison de ce que, dans bien des cas, et notamment dans la zone annexée, le numérotage a été modifié par les anciennes communes, sans qu’il reste aucune trace officielle des changements opérés.
« Dans ces conditions, le recueil qui pourrait être établi serait forcément incomplet, et ne répondrait pas au vœu de la Commission.
« Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien porter ces renseignements à la connaissance de M. le Président de la Commission du « Vieux Paris ».
« Agréez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
« Le Directeur administratif de la Voie publique et des Eaux et égouts,
« E. Defrance ».
M. Edgar Mareuse estime que le travail en question serait un travail de longue haleine mais non pas un travail impossible à mener à bien. Il pense néanmoins qu’il devrait plutôt être l’oeuvre d’une commission que de l’Administration, qui pourrait consulter les almanachs royaux et autres documents de ce genre. Il rappelle que lui-même a établi l’identification de toutes les maisons de la rue Jean-Jacques-Rousseau avec la plus grande facilité alors qu’il recherchait la maison habitée jadis par Jean-Jacques Rousseau. On pourrait, par exemple, commencer à la Révolution, en se servant des plans de Jacoulot et de Vasserot.
M. Gosselin-Lenôtre croit savoir qu’un travail semblable aurait été entrepris par M. Louis Lazare et que ce travail serait déposé aux archives de la Ville.
