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au prolongement ou à l’élargissement des voies ci-dessous désignées :

Rue Herr, 19 clichés.

Avenue Ledru-Rollin (11e arrondissement), 15 clichés.

Rue Custine, 11 clichés.

Rues Wurtz et Vergniaud, 7 clichés.

Rue Danton, 7 clichés.

Rue du Dessous-des-Berges, 5 clichés.

Rue Stephenson, 5 clichés.

Rue Piat, 4 clichés.

Rue Godefroy-Cavaignac, 2 clichés.

Rue du Buisson-Saint-Louis, 1 cliché.

Rue du Mont-Cenis, 72, 1 cliché.

Rue de Cléry, 15, 1 cliché.

Il propose à la Commission d’adresser des remerciements à M. Bouvard en lui faisant toutefois remarquer que les photographies transmises manquent, pour la plupart, du point de repère capable de donner l’indication et le caractère de l’endroit reproduit.

M. le Président' annonce qu’il a reçu, en réponse aux lettres envoyées au nom de la Commission du Vieux Paris, des communications d’un certain nombre de grandes villes relatives aux dispositions prises par elles pour la conservation de leurs monuments et souvenirs historiques.

Ces communications émanent des villes suivantes : Lille, Berne, Genève, Bruges, Bordeaux, Birmingham, Bradford, Nîmes, Dijon, Turin, Leipzig, Manchester et Anvers.

La Commission prie M. J. Périn de vouloir bien présenter un rapport sommaire sur ces communications pour la prochaine séance.

Vu l’importance et l’intérêt des documents envoyés par la ville d’Anvers, la Commission décide leur impression.

Suit la teneur de ces documents :

« Anvers, le 16 mars 1898.

« Le Collège des Bourgmestre et Echevins

à Monsieur le Préfet de la Seine.

« Monsieur le Préfet,

Nous avons l’honneur de répondre à votre lettre du 14 de ce mois.

Un arrêté royal du 7 janvier 1835 a institué une commission à l’effet de donner son avis sur la demande du Ministre de l’Intérieur : 1° sur les réparations qu’exigent les monuments du pays remarquables par leur antiquité, par les souvenirs qu’ils rappellent ou par leur importance sous le rapport de l’art ; 2° sur les plans relatifs aux constructions et réparations des édifices mentionnés dans l’art. 2 de l’arrêté royal du 2 août 1824 et d’autres édifices publics.

Un autre arrêté royal du 31 mai 1860 institue, dans chaque province, des membres correspondants de la Commission royale, chargés de recueillir les renseignements et de donner les avis qui leur sont demandés par la Commission, et de surveiller, s’il y a lieu, l’exécution des travaux qu’elle a approuvés. Ils peuvent aussi, d’office, appeler l’attention du Gouvernement ou de la Commission sur les mesures qu’ils jugent utiles pour la conservation des monuments ou des objets d’art.

Les comités provinciaux de la Commission des monuments exercent en fait une surveillance qui s’applique non seulement aux bâtiments publics, mais également aux constructions particulières ayant un caractère historique ou artistique.

La loi communale, art. 171, stipule que la publicité des séances des Conseils communaux est obligatoire lorsque les délibérations ont pour objet la démolition d’édifices publics ou de monuments anciens.

Lorsque nous avons à exécuter des travaux de réparation ou de démolition à des édifices séculaires, nous nous attachons à faire exactement observer les conseils donnés par la Société nationale pour la protection des sites et monuments de Belgique. Inclus le résumé imprimé de ces conseils.

Les propriétaires de constructions particulières remarquables peuvent s’adresser à notre Administration pour demander l’intervention pécuniaire de la Ville au profit de la restauration des façades dans leur style primitif.

Agréez, nous vous prions, Monsieur le Préfet, l’assurance de notre haute considération.

« Par ordonnance :
« Le Secrétaire, « Le Collège,
« Illisible, « Illisible. »

Société nationale pour la protection des sites et monuments de Belgique. — Conseils aux artisans employés à la restauration ou à la réparation des monuments anciens.

Terrassier. — 1° En exécutant des fouilles