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PREMIERE PARTIE

dans la fourche ; c’est le seul moyen d’éviter une chute si le cheval se jette de côté. J’ajoute même que les mains de l’homme ne doivent quitter les pieds de l’amazone que lorsque la jambe droite est bien en place.

Pour descendre de cheval, Tamazone quitte l’étrier et donne le poignet gauche ; elle dégage ensuite la jambe droite de la fourche, donne le poignet droit et, se trouvant ainsi assise sur la selle, se laisse glisser à terre sans sauter et en raidissant un peu les bras. Elle doit tomber sur la pointe des pieds et ployer les genoux pour éviter toute secousse. Cette recommandation n’est pas superflue, car, après une promenade un peu prolongée, les jambes sont souvent raides et engourdies.

Je répète que la femme doit donner ses poignets et qu’elle ne doit pas sauter, mais se laisser glisser. Voyez ce qui arrive le plus souvent : la femme s’élance de sa selle, le cavalier la reçoit en la prenant par la taille, et, ne pouvant la porter à bras tendus, il la laisse glisser le long de son corps. C’est désagréable, disgracieux et peu convenable.

On demande souvent si le cavalier qui accompagne une amazone doit se tenir à sa droite ou à sa gauche. Je ne crois pas que le savoir-vivre impose à cet égard une règle absolue.

Dans les conditions ordinaires, j’estime que le cavalier doit être à droite, parce que l’amazone, pour se tourner vers lui, est obligée de reporter l’épaule droite