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PREMIÈRE PARTIE

pensable pour conduire son cheval sûrement et sans saccades. Le coude étant solidement appuyé au corps, il ne reste plus qu’à empêcher l’avant-bras de ballotter, ce qui est très facile.

Le cavalier bien placé aura les coudes à hauteur de la ceinture, les poignets se faisant face, les doigts en dedans. Jamais il n’arrondira les poignets, sous peine de déterminer un écartement des coudes, et de perdre la communication en ligne directe avec la bouche de son cheval.

L’action sur la bouche du cheval ne doit être produite que par le serrement ou le relâchement des doigts qui tiennent les rênes.

Il aura le corps droit, sans jamais mettre de raideur. En aucun cas, il ne creusera les reins, ce qui provoquerait cette raideur que l’on doit toujours éviter. Les reins seront plutôt légèrement infléchis en avant de façon à conserver toute leur élasticité. Je dis les reins, mais non les épaules, bien entendu. La poitrine sera également droite sans effort et jamais bombée ; les muscles du bassin relâchés, seul moyen d’avoir de l’aisance.

Tout le haut du corps portera sur les fesses, son unique point d’appui. Les jambes seront bien tombantes, très descendues, les cuisses sur leur plat, les genoux adhérents et la pointe du pied tournée plutôt un peu en dehors qu’en dedans, ce qui permettra de se servir de ce que l’on appelle le gras de la jambè avant d’arriver à faire sentir l’éperon.