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LA QUESTION DES AUTOMOBILES

à la suite d’une course de Paris-Madrid. — un perfectionnement épatant.


Pour une fois, savez-vous, comme disent les Belges, je suis bien content et je n’ai point besoin de me décarcasser pour écrire le présent chapitre, car je n’ai simplement qu’à copier les parties les plus curieuses et les plus essentielles, comme disent les ingénieurs, d’un prospectus de fabricant d’accessoires pour automobiles, dont je veux taire le nom, pour ne pas avoir l’air de lui faire de la réclame.

Donc ce matin, comme j’étais en train de dépouiller ma correspondance, ce qui est encore moins dangereux que de dépouiller des diligences dans les Calabres et plus honnête que de dépouiller ses créanciers, tout en buvant mon lait au café — je dis lait au café, ce qui est infiniment plus logique que de dire du café au lait, puisqu’il y a toujours beaucoup plus de lait que de café — je reçus par la poste le prospectus suivant, adressé à M. et Mme Vibert, S. V. P.

Avec la sage lenteur d’un homme intrigué, mais pas plus qu’il ne faut, je fis sauter la bande, ce