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triotiques, nous pouvons en tirer encore les conséquences les plus heureuses, les conclusions les plus consolantes.

Quand une nation possède des femmes pareilles, toujours à la hauteur des circonstances les plus critiques, toujours capables de les dominer et d’en sortir victorieusement en trouvant la solution la meilleure, le moyen sauveur, je dis que cette nation n’a pas à désespérer de l’avenir et qu’elle peut et qu’elle doit, au contraire, regarder l’horizon insondable des temps futurs avec sérénité !

(Applaudissements prolongés.)

Oui, voilà ce qu’ont fait les Parisiennes, toutes les Françaises demeurant à Paris devant cette mauvaise action du Métropolitain et voilà pourquoi je veux m’écrier :

La France aux Françaises !

Et maintenant, chères auditrices, vous devez comprendre, comme moi, toute l’importance économique, toute la portée sociale de cette grave question de l’influence du Métropoliain sur la fabrication des manches de parapluies.

J’espère l’avoir mise suffisamment en relief devant vous et, en même temps, j’étais heureux de saisir cette occasion de rendre ici un public hommage au sexe enchanteur (cliché 491) auquel la plupart des hommes doivent leur mère !…

(Rires.)