L’OBÉLISQUE DE LOUQSOR
souscription nationale pour acheter un fourreau ouaté et doublé de fourrure de renard bleu pour protéger l’obélisque en hiver contre la gelée.
Ce sous-titre est peut-être un peu long ; il était cependant tout à fait nécessaire pour bien indiquer l’idée maîtresse, je dirai presque le programme de ce chapitre beaucoup plus grave qu’il n’en a l’air et qui va toucher forcément à des questions d’un intérêt palpitant, comme j’espère le démontrer bientôt à mes lecteurs.
Tout le monde connaît le superbe obélisque qui se dresse, poignardant le ciel sur la place de la Concorde, à Paris. Tout le monde sait comment il a été édifié si difficilement sous Louis-Philippe, puisqu’il a fallu inventer des appareils spéciaux pour son érection.
Aucune grue ne pouvait y suffire et il était si vieux, si vanné, ce pauvre monolithe, qu’il ne pouvait plus se résoudre à marquer midi, en se dressant vers le zénith !
C’est là où l’ingénieur-architecte Hippolyte