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Pouchkine, Gogol, Lermontof ![1] âmes nobles et courageuses ! du fond de vos tombeaux, vous avez dû mêler vos voix au long cri d’enthousiasme qui a salué les réformes libérales d’Alexandre II. Votre patriotisme éclairé répugna toujours aux mesures violentes : Pestel, le conjuré de 1825, ne vous compta point dans ses rangs, vous aviez foi en la Russie, foi en vos tsars, foi en l’avenir !… votre confiance n’a pas été trahie !


Paul Béesau.


Paris, 15 novembre 1867.

  1. Comment ne pas unir au nom de Pouchkine celui de Lermontof, poète libéral comme lui, et tombé comme lui, en duel, à la fleur de l’âge ?