Page:Potvin - Le Français, 1925.djvu/9

Cette page a été validée par deux contributeurs.

EN GUISE DE PRÉFACE



LE FRANÇAIS devait être édité à Paris. Voilà un an, il a été reçu avec de grands éloges par le comité de lecture du MONDE NOUVEAU, maison d’éditions qui avait entrepris de publier des ouvrages canadiens. Mais la crise, sous toutes les formes et dans tous les domaines, qui sévit depuis la guerre, en France peut-être plus qu’ailleurs, et pour cause, a fait subir au MONDE NOUVEAU l’une de ces épreuves financières si fréquentes notamment au Canada depuis que nous avons à déplorer la pratique de notre désastreuse loi fédérale des faillites.

Toujours est-il qu’au moment où l’auteur du FRANÇAIS attendait, pour le signer, le contrat du MONDE NOUVEAU, il reçut, à la place, le texte d’une convention venant d’une maison nouvelle qui s’appelait LES ÉDITEURS ASSOCIÉS et qui semblait avoir remplacé le MONDE NOUVEAU.

Pour diverses raisons, l’auteur ne crut pas devoir accepter certains termes de cette convention qu’on lui proposait, en particulier le paiement des droits d’auteur en francs ce qui, on l’avouera, quand on connaît la dif-