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variantes et additions dans l’épître adressée
à l’impératrice joséphine
.




1

Madame Joséphin’, not’ impériatrice,
Que la France préhe [1] don tari,
Qu’o vo di [2] bé-n aimée et bône protectrice,
J’vos aimo inoq les aut’ gens.

2

Po l’empereur, po vo, ré n’o mè qu’ neu montaine.
(Le reste de la stance comme la 3e de l’épître).

3

Vos ollè cét’ trovè grossi not’ Girom’héye ;
Mâ vot’ Majesté pos’rè bé [3]
Q’not’ sentimo vau mè, qu’el o quéq’ peu pi béye [4]
Que not’ longue èn’ vau mi l’idé.

4

Vos o dné in chèplo [5] è en’ de neu béyessse.
Nos o-n on bé préhi l’honneur,
Et ço qu’el vos è di, tertote lè poroisse
Lo posse [6] et l’è pri dô not’ cœur.

Après ces quatre premières stances vient le reste de l’épître que nous avons donnée plus haut, avec quelques transpositions ; puis l’auteur ajoute ce

  1. Aime.
  2. Qu’on vous dit.
  3. Pensera bien.
  4. Que notre sentiment vaut mieux, qu’il est quelque peu plus beau, que notre langue ne vaut pas l’idée.
  5. Chapelet.
  6. Le pense.