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ext. chev., réf. 1669, six gén. ; réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Moréac, év. de Vannes.

D’argent à trois roses de gueules, tigées, de sinople.

Un seigneur de cette maison se croisa en 1248 (cab. Courtois) ; Yvon, vivant en 1460, père 1o de Bernardin, 2o de Jeanne, demoiselle d’honneur d’Anne de Bretagne en 1488; François fils Bernardin, épouse vers 1536 Marguerite du Pont ; trois conseillers au parlement depuis 1577 ; un lieutenant des maréchaux de France à Saint-Brieuc en 1781.

Roscoff, ville et havre des dépendances de la paroisse de Toussaints, au Minihy de Léon.

D’azur au navire équipé d’argent, flottant sur des ondes de même, les voiles éployées d’hermines ; au chef cousu aussi d’hermines. Devise : Ro sco. (Donne, frappe).

C’est dans ce port, assiégé et brûlé par le duc de Cambridge en 1375 et pillé par Fontenelles en 1592, que débarquèrent en 1548 Marie Stuart, qui venait épouser le Dauphin, depuis François II, et en 1746 le prétendant Charles-Edouard, après la bataille de Culloden.

Rosel (du) (orig. de Normandie, y maint, en 1463,1598 et 1666), sr r’e la Motte etde Beau manoir, en Normandie, — de Trévidy, par. de Plouigneau, — de la Palue, par. de Saint-Houardon de Landerneau.

De gueules à trois roses d’argent.

Cette famille, alliée aux le Borgne et aux du Quengo, a produit un maréchal de camp en 1768, lieutenant-général en 1784.

Roselle (orig. de Bourgogne, y maint, en 1667), sr de la Motte. Maint, à l’intend. en 1701.

D’argent à trois tourteaux de sinople ; au chef de gueules, chargé de trois besants d’or, et soutenu d’une cotice endenchée de sable.

Rosencoat (de), voyez Rouxeau (le).

Rosgrand (de), voyez Joly.

Rosily (de), sr dudit lieu et de Kerroignant, par. de Châteauneuf-du-Faou, — de Méros, par. de Plounévez, — du Timen, — de Goëtanfao, par. de Séglien, — de Pratanroux, par. de Penhars.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén.; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Ghâteauneuf et Plounévez-du-Faou, év. de Gornouaille.

D’argent au chevron de sable, accomp. de trois quintefeuilles {aliàs : de trois feuilles de cormier) de même.

Droniou, vivant en 1426, aïeul de Jean, marié en 1495 à Catherine du Dresnay ; François, chevalier de l’ordre en 1646 ; un conseiller au parlement en 1732 † 1766 ; un chef d’escadre en 1764 ; un vice-amiral en 1814.

Un membre a fait ses preuves pour les honneurs de la cour en 1788. Famille éteinte en 1854.