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ROH
de Noyon-sur-Andelle, en Normandie, — de Landerneau, — de Daoulas, — de Coatmeal, par. de ce nom, — de la Joyeuse-Garde, par. de la Foret, — de la Roche-Morice, par. de Ploudiry, — de Quéménéven, par. de ce nom, — du Stang, par. de Pluguffan, — des Salles, par. de Perret, — de Pontivy, par. du Cohazé, — de Mûr et de Gorlay, — baron de Pontchâteau, — sr de la Garnache et de Beauvoir-sur-Mer, en Poitou, — baron de Glisson, — comte de Porhoët, — prince de Guémené en 1570, — sr de Rustéphan, par. de Nizon, — baron de la Roche-Moysan, par. d’Arzano — sr de Tréfaven, par. de Plœmeur, — de Kerouazle, par. de Guilers, — duc de Montbazon, en Touraine, en 1588, — prince de * Rochefort-en-Yveline, près Rambouillet, et de * Montauban, — baron de Frontenay (érigé en duché sous le nom de Rohan-Rohan en 1714), et prince de Soubise, en Saintonge, — sr de Gié et du Verger, par. de Seiches, en Anjou, — vicomte de Fronsac, en Guyenne, — sr de Penhoët, par. de Saint-Thégonnec, — du Gué-de-l’Isle, par. de Plumieux, — du Poulduc, par. de Saint-Jean-Brévelay, — de Trégalet, par. de Plonéour, — de la Chasteigneraye, par. de Campénéac, — du Henleix et de Marzain, par. de Saint-Nazaire, — de Peillac, par. de ce nom, — de Kerjean, par. de Piriac, pairs de France.

Anc. ext. chev., réf. 1669, seize gén. ; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Cléguérec, Plœmeur et Saint-Jean-Brévelay, év. de Vannes ; Pluguffan, Plonéour et Nizon, év. de Cornouaille ; Plumieux, èv. de Saint-Brieuc et Campénéac, év. de Saint-Malo.

De gueules à neuf macles d’or, 3. 3. 3. (Sceau 1222) ; aliàs : à la bande d’argent brochante (Sceau 1298) pour la branche du Gué-de-Isle ; aliàs : un lion à la bordure nébulée (Sceaux de 1204 à 1216). Devise : A plus, ou Plaisance ; aliàs : Roi ne puis, duc ne daigne, Rohan suis.

Alain, fils juveigneur d’Eudon, comte de Porhoët, bâtit le château de Rohan en 1105 ; Alain, dit le jeune, se croisa en 1180 ; Alain, époux de Jeanne de Rostrenen, tué à la bataille de la Roche-Derrien en 1347.

Parmi les grands hommes produits par cette maison, plusieurs fois alliée à celle de Bretagne et à d’autres maisons souveraines, on trouve : Pierre, maréchal de France, dit le maréchal de Gié, † 1514 ; Charles, fils du précédent, grand échanson de France, gouverneur de Touraine en 1498 ; Pierre, Hercule et Louis, successivement grands veneurs de France, le dernier décapité en 1674 pour crime de lèse-majesté ; Charles, maréchal de France, dit le maréchal de Soubise, † 1787 ; sept lieutenants-généraux des armées du Roi de 1677 à 1815 ; un vice-amiral en 1784 ; des gouverneurs de provinces, des chevaliers de l’Hermine et des ordres du Roi ; des chevaliers tués aux sièges ou batailles de Fougères en 1449, de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488, de Pavie en 1525 ; un grand maître de Malte en 1775 ; des cardinaux, archevêques, évêques et abbés, parmi lesquels l’église de Bretagne compte : Geoffroi, évêque de Vannes, puis de Saint-Brieuc, † 1374 ; Josselin, évêque de Saint-Malo, † 1388 ; Claude, évêque de Cornouaille en 1510, † 1540 ; et l’église de France : un évêque d’Angers, puis archevêque de Lyon, † 1532 ; un archevêque de Reims en 1722 ; quatre évêques de Strasbourg, cardinaux et grands aumôniers de France de 1704 à 1777, dont trois membres de l’académie française, le dernier disgracié en 1786, après l’affaire du collier de la Reine ; un archevêque de Bordeaux en 1770, transféré à Cambrai en 1781 ; un abbé de Saint-Aubin d’Angers en 1500 ; des abbés de Moustier en Argone (Châlons-sur-Marne), de Saint-Vaast (Arras), de Foigny (Laon), de la Chaise-Dieu et de Manlieu (Clermont), d’Humblières et de Mont-Saint-Quentin (Noyon), de Mouzon (Reims) ; des abbesses de la Trinité de Caen (Bayeux), de Malnoue (Paris), de Jouarre (Meaux), et d’Origny (Laon), de 1650 à 1790.

Seize membres admis aux honneurs de la cour depuis 1734.