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en 1190 (cab. Courtois) et Robert, son fils.fontune fondation à l’abbaye de Clairmont au diocèse du Mans, en 1222.

Cette famille, alliée en Bretagne aux Angier de Crapado, la Marzelière, Rieûx, Espïnày, la Jaille, Montbourcher et le Maistre de la Garrelaye, a produit :

Guy, président des États de Nantes en 1579 ; François, s* de la Vieilleville, maréchal de France en 1562, + empoisonné en 1571 ; deux pages du Roi en 1728 ; deux lieutenantsgénéraux depuis 1718 et cinq maréchaux de camp depuis 1770.

La branche aînée fondue vers 1620 dans Gondy ; la branche de la Vieilleville fondue en 1590 dans d’Espinay ; la branche du Boisguinot, k laquelle appartenait un général Vendéen, † 1821, s’est éteinte en 1885.

Schomberg (oiig. d’Allemagne], comte de Nanteuil et de Durtal, — marquis d’Espinay, par. de Champeaux, — baron de Sucinio, par. de Sarzeau, — duc d’Halwin et de Maignelais en 1620, pair de France.

Pour anciennes armes : de sable au rais d’escarboucle ou bâtons fleurdelisés d’or, passés en croix et en sautoir, qui est Schomberg ; aliàs : d’argent au lion coupé de gueules et de sinople, qui est Espinay.

Gaspard, colonel de 1,500 reitres au service do Charles IX, naturalisé en 1570, épouse en 1573 Jeanne de Chasteigner, dame de la Rochepozay, dont : Henri, maréchal de France en 1625, marié à Françoise, marquise d’Espinay, père et mère de 1o Charles, maréchal de France eu 1637 et colonel-général des Suisses, † 1658, sans postérité ; l’Jeanne-Ar mande, mariée en 1653 à Charles de Rohan, duc de Montbazon.

Frédéric-Armand, chef d’une autre branche, comte de Mertola, en Portugal, maréchal de France en 1675, brisait les armes de Schomberg d’un écu d’argent en abyme, chargé d’un cavalier armé de sable, qui est Mertola. Cette branche s’est éteinte en 1713.

Schonendall (orig. d’Allemagne), sr d’Arimont, — de Vaux.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur à une anille d’argent, accornp. de quatre étoiles d’or, qui est Arimont ; aux 2 et 3 : d’argent à deux bars adossés de sable (G. G.) Un conseiller secrétaire du Roi en 1779.

Scliçzon ou Clisson, sr de Keranfao, par de Servel, — de Keraziou, par. de Trébeurden, — de Guictaulé, par. de Taulé, — de Keralio. par. de Plouguiel, — de Penarstang, par. de Brélévenez, — de Kerivault, par. de Penvénan, — de Glessérant, par. de Plougrescant, — du Mené, par. de Goulien, — de Crec’hbizien, — de Kermarquer, par. de Lanmodez, — de Largentaye, — de Lanserff, — de Kerémar, — de Toulmain , par. d’AUineuc, — de Goëtgonien, par. de Berhet, — du PlessisTourneufve, par. d’Orvault, — de la Gohardière, par. de fiorges.

Anc. ext. chev., réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1427 à 1562, par. de Plestan, év. de Saint-Brieuc ; Taulé, év. de Léon ; Servel’, Trébeurden, Plouguiel, Brélévenez, Penvénan et Plougrescant, év. de Tréguier, et Goulien, év. de Gornouaille.

D’azur au croissant d’argent, accomp. de trois molettes de même jG. le B.); aliàs : de gueules au lion d’argent, armé, lampassé et couronné d’or, comme Clisson.

Olivier, épouse en 1221 Plaisou, dame de la Roche-Derrien, dont : Alain, en procès avec le duc Jean le Roux en 1270 ; Olivier et Mahault de Kerhamon, sa mère, assignés au parlement général de 1384, sur envoi du sénéchal de Tréguier, de la barre de Lannion ,