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GUË


Guéhéneuc.

Coupé au 1 : de sinople à l’épée d’or, au 2 : d’azur à l’écu d’or, accomp. de cinq étoiles d’argent en orle.

Un administrateur des forêts, comte de l’Empire, sénateur puis pair de France, père d’un lieutenant-général en 1836 et de la maréchale Lannes, duchesse de Montebello.


Guého ou Guiho, sr de la Grandville et de Locquemérien, par. de Grandchamp, — d’Iseignon, par. de Malensac, — de la Muce, par. de Ménéac.

Réf. et montres de 1426 à 1513 dites par. év. de Vannes et Saint-Malo.

D’argent à trois tourteaux de sable.

Pierre, commandait une compagnie de gens d’armes, dans l’ambassade de Richard de Bretagne en France en 1119 ; Pierre, épouse avant 1513 Perrine de Couëdor.

Fondu dans Arradon.


Guel (du), sr du Guéren.

D’azur au dextrochère d’argent, tenant une fleur de lys d’or (Arm. de l’Ars.). voyez du Chastellier, la Lande, la Marche et Saint-Brieuc.

Guillaume, dans un rôle de la garnison de Rhuis en 1554.


Guélen, sr de Guypère.

De gueules à trois fers de pelle d’argent (Arm. de l’Ars.).


Guémadeuc (de), olim Madeuc, sr et châtelain de Guémadeuc en 1451, par. de Pléneuf, — baron de Callac et sr de Cadoudal, par. de Plumelec, — de la Tourniole, par. de Pleudihen, — de l’Estourbillonnaye, par. d’Ercé, près Gosné, — de Trévécar. par. d’Escoublac, — vicomte de Rezé, par. de ce nom, — sr de la Roche-Ballue, par. de Bouguenais, — de Blossac, par. de Goven, de Crenolle, par. de Plessala, — baron de Pont-l’Abbé, — sr de la Vigne, par. de Plurien, — de la Vannerie, par. de Haute-Goulaine, — de Mué, par. de Parcé, — de Québriac, par. de ce nom, — de Brécé, par. de Noyal-sur-Seiche — de Bœuvres, par. de Messas.

Anc. ext. chev., réf 1670, quatorze gén. ; réf. et montres de 1423 à 1478, par. de Pléneuf, év de Saint-Brieuc et Pleudihen, év. de Dol.

De sable au léopard d’argent, accomp. de six coquilles de même, 3.3. (Sceau 1276).

Olivier, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Rolland, épouse en 1300 Alix de Briquebec ; Rolland, marié à Jeanne du Cambout, ratifie le traité de Guérande en 1381 ; Rolland, chevalier de l’Hermine en 1454 et chambellan du duc ; un abbé de Saint-Jacut en 1520 † 1559 ; sept chevaliers de l’ordre de 1578 à 1617 ; plusieurs gouverneurs de Fougères, Ploërmel et Saint-Malo, dont l’un député de la noblesse aux États-Généraux de 1614 ; un lieutenant au régiment du Roi, tué à la bataille de Nerwinde en 1693 ; un évêque de Lavaur, puis de Saint-Malo en 1671, abbé de Saint-Jean-des-Prés et de la Noë, au diocèse d’Évreux, † 1702, surnommé par Mme de Sévigné la linotte mitrée ; deux abbesses de Montcassin depuis 1677 ; une prieure de Locmaria de Plumelec en 1720.

La branche ainée a fini à Thomas, grand écuyer héréditaire de Bretagne, décapité en place de Grève en 1617 pour avoir tué traîtreusement le baron de Nevet aux États de Rennes en 1616. Il ne laissait qu’une fille, Marie-Françoise, dame de Guémadeuc, mariée

Tome I.
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