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BUE

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén., réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Plédran, Ploufragan et Plaintel, év. de Saint-Brieuc.

D’argent au pin arraché de sinople ; aliàs : sommé d’un épervier d’or (Sceau 1415) accosté de deux fleurs de lys de gueules. Devise : Superis victoria faustis.

Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Geoffroi, scelle de trois fleurs de lys les lettres du duc portant changement de bail en rachat, en 1276 ; Guillaume, épouse vers 1300 Jeanne du Guesclin ; Sylvestre, sr d’Uzel, accompagna du Guesclin en Espagne en 1366 et portait sa bannière à la bataille de Navarret ; son sceau porte les armes d’Uzel. Le pape Clément VII le créa gonfalonnier de l’Eglise romaine et le fit ensuite décapiter en 1379, sous prétexte d’intelligence avec Urbain son compétiteur. Jean, tué à la bataille de Rosbec en 1382 ; Jacques, procureur-général au parlement en 1551, † 1581 ; Jean, sr de la Courbe, maréchal-de-camp en 1619 ; Jean-Baptiste, comte de Guébriant, maréchal de France, tué d’un coup de fauconneau au siège de Kotweil en 1643, marié à Renée du Bec, ambassadrice en Pologne en 1645 ; cette branche s’est fondue en 1655 dans la maison de Rosmadec.

La branche qui existe aujourd’hui, descend de Julien, sr de Blanchelande, oncle du maréchal de Guébriant, et de Françoise de Rosmar, dame de Kerdaniel, elle a produit six chevaliers de Malte depuis 1608 ; un chef d’escadre en 1757 ; un maréchal de camp en 1781 et un pair de France de nos jours. Deux membres admis aux honneurs de la cour en 1731 et 1774.


Bueil (du).

D’azur semé de fleurs de lys d’argent, au lion de gueules brochant (G. le B.).


Bueil (de) (orig. de Touraine), sr dudit lieu, — de Montrésor, — de Château-Fremont, par. de Saint-Herblon, — du Bois-de-la-Motte — comte de Sancerre et de Fontaines, — sr de Betton, — de Marans, — de Courcillon, — de Bouillé, — marquis de Racan, — vicomte de Trévalot, par. de Scaër.

Montre de 1562, par. de Scaër, év. de Cornouaille.

D’azur au croissant d’argent, accomp. de six croisettes recroisetées, au pied fiché d’or ; aliàs : écartelé d’Avoir (Sceau 1371) ; aliàs : sur le tout, contre-écartelé de Dauphiné et de Champagne.

Jean, grand-maître des arbalétriers, tué à Azincourt en 1415, père d’autre Jean, amiral de France en 1450.

Cette famille a encore produit trois grands échansons de France et Honorat, lieutenant-général pour le Roi en Bretagne et gouverneur de Saint-Malo, tué par les ligueurs en 1590.

La branche de Courcillon s’est fondue en 1654 dans une branche de Perrien, qui a pris les nom et armes de Bueil ; la branche de Racan a produit le poête de ce nom, membre de l’Académie française, † 1670.


Buet (orig. du Languedoc), sr de Campostal, par. de Rostrenen, — de Rosselin, par. de Kergrist-Moëllou, — de Beaupré, év. de Cornouaille.

D’azur à trois châteaux d’or, une étoile de même en abyme (Arm. 1696).

Un avocat et un procureur au siège de Carhaix en 1696 ; un chanoine de la collégiale de Rostrenen † 1699.


Buet (orig. du Poitou), sr du Plessis-Buët, — de Maisdon.

De gueules à trois coquilles ou croisilles d’argent.

Jean, épouse en 1452 Marie Foucher, de la maison des Herbiers ; bisaïeux de 1º Marc, appelé à l’arrière-ban de Nantes en 1557, chevalier de l’ordre en 1572 ; et 2º Louis, abbé de Meilleray, † 1590.