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de la Canicule.
quée diminue la plenitude du ſang, oſte la pourriture, éteint la fiévre, rafraichit le corps ; & ainſi, comme dit tres-bien le judicieux Galien ;[1] la nature qui gouverne noſtre corps eſtant ſoulagée & déchargée du fardeau qui l’accable, viendra bien mieux à bout de ce qui reſte ; & par conſequent n’eſtant pas oublieuſe de ſon devoir, elle cuira ce qui eſt diſpoſé à la coction, & vuidera ce qui doit eſtre vuidé : Mais quoy que la ſaignée dans les grandes maladies soit indiſpenſable aux jours Caniculaires, contre l’erreur du vulgaire, qui s’eſt toûjours imaginé que l’on ne la devoit jamais pra-
- ↑ Gal. c. 15. l. 7. Meth.