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Traitté

guë ; on leur en donnera peu à la fois & ſouvent, afin que la chaleur agiſſe ſans peine pour la cuire ; car c’eſt en ce rencontre qu’on peut appliquer cét Aphoriſme d’Hypocrate, [1] que j’ay déja rapporté, æſtate cibos difficillime ferunt ; & cét endroit de l’Ecole de Salerne,[2] calor æſtatis dapibus nocet immoderatis. Leur boire ſera de la ptiſane faite avec les racines de chicorée ſauvage, ou de piſſenlis, avec les feüilles de trefle aceteux ou d’ozeilles ronde, ou de limonade, ou bien on meſlera dans de l’eau fraiche une pincée de ſucre, ou une cueillerée de ſyrop, ſoit ace-

  1. Hyp. Aph. 18. l. 1.
  2. Scol. Saler. c. 19.