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Traitté

la pluſpart eſtre atraquez de fiévres violentes, de pleureſie, d’inflammation de poitrine, de delire qui ſouvent les conduiſent au tombeau ; quelles regles faut-il donc leur donner pour ne pas tomber dans ces maladies, & n’y pas ſuccomber ; c’eſt à mon avis, (n’eſtans pas dans la puiſſance de faire grande chere,) de manger au moins de bon potage qui les ſoûtienne, de boire le vin un peu pur qui repare les forces épuiſées, & de prendre quelque heure de ſommeil qui les rafraichiſſe. Quant aux riches qu’ils ſe tiennent enfermez durant les grandes chaleurs du jour, qu’ils ne s’exercent point à la paulme ny à la chaſſe, ſi ce n’eſt avec bien de la modera-