Page:Porchon - Traitté de la canicule et des jours caniculaires, 1688.djvu/144

Cette page a été validée par deux contributeurs.
24
Traitté

nent à la gourmandiſe & à l’yvrognerie, ils n’en ſont pas plus exempts que les autres, ſi ce n’eſt qu’ils ayent herité cette maladie de leurs parens.


IV.


La Goutte de ſoy eſt rarement mortelle, elle eſt plus fâcheuſe & plus cruelle qu’elle n’eſt dangereuſe ; elle conduit ſouvent les hommes à une extréme vieilleſſe, & les exempte de pluſieurs maladies, parce que la nature pouſſe de temps en temps aux jointures les humeurs qui avoient pû engendrer les plus dangereuſes maladies, & ainſi delivre les parties nobles de ces mauvaiſes humeurs, toutefois dans les

perſonnes