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Une telle idée serait en contradiction complète avec toutes les propositions émises dans ce Discours.

J’ai déjà parlé de cette absolue réciprocité d’adaptation qui est la grande caractéristique de l’Art divin, — qui est la Signature divine. Arrivé à ce point de nos réflexions, nous avons regardé l’influence électrique comme une force répulsive qui seule rendait la Matière capable d’exister dans cet état de diffusion nécessaire à l’accomplissement de ses destinées ; — là, en un mot, nous avons considéré l’influence en question comme instituée pour le salut de la Matière, pour sauvegarder les buts de toute matérialité. Réciproquement, il nous est permis de considérer la Matière comme créée seulement pour le salut de cette influence, uniquement pour sauvegarder le but et l’objet de cet Éther spirituel. Par le moyen, par l’intermédiaire, par l’agence de la Matière, et par la force de son hétérogénéité, cet Éther a pu se manifester, — l’Esprit a été individualisé. C’est uniquement dans le développement de cet Éther, par l’hétérogénéité, que des masses particulières de Matière sont devenues ani-