Page:Poe - Contes inédits traduction William L. Hughes, Hetzel.djvu/156

Cette page a été validée par deux contributeurs.

vous présenter mes respects avant de partir. Il y a aujourd’hui un an de cela.

Mon oncle. — Oui, oui, oui, — je me le rappelle très-bien. C’est curieux ! Vous partez tous les deux le même jour pour vous en aller chacun de votre côté, et vous revenez presque à la même heure. Voilà ce que le docteur Double L. Dé qualifierait de curieuse coïncidence de faits. Cet illustre savant……

Catherine (l’interrompant). — En effet, papa, c’est tant soit peu bizarre ; mais M. Pratt et M. Smitherton n’ont pas suivi la même route ; ça fait une différence, tu sais.

Mon oncle — Je sais, je sais… Eh bien, non, je ne sais pas du tout, gamine. Au contraire, je trouve que ça rend la susdite coïncidence encore plus singulière. Le docteur Double L. Dé…

Catherine. — Mais, papa, le capitaine Pratt a doublé le cap Horn, tandis que M. Smitherton doublait le cap de Bonne-Espérance.

Mon oncle. — Justement ! L’un a navigué à l’est et l’autre à l’ouest, ils ont tous les deux fait le tour du monde. À propos, le savant Double L. Dé…

Moi, avec ma vivacité habituelle. — Dites-donc, Pratt, il faudra venir passer la soirée avec nous demain, vous et Smitherton ; vous nous racon-