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DES ÉDITEURS

Notice écrite autrefois par Guigniaut pour la Biographie générale. Nous remercions M. Didot d’avoir bien voulu nous autoriser à la réimprimer.

Les Élégies de Tyrtée sont suivies des trop rares fragments qui nous sont parvenus de Mimnerme, de Solon et de Simonide d’Amorgos. C’est pour la première fois, croyons-nous, qu’il paraît en français une traduction aussi complète de ces trois poètes ; elle est de M. Humbert.

Aux fragments de Phocylide, traduits aussi par M. Humbert, nous avons cru devoir joindre les Sentences attribuées autrefois à ce poète, et qui ont continué à être publiées sous son nom ; nous en avons pris une traduction ancienne qui se recommandait à nous par sa précision et son élégante simplicité. Elle est de P.-C. Lévesque, membre de l’Institut.

Notre volume se termine par des vers attribués à deux philosophes que l’on ne s’étonnera pas de trouver parmi les Poètes moralistes. Nous voulons parler des Vers dorés de Pythagore, qui ont un parfum si pénétrant d’honnêteté naïve et sérieuse, et