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NOTES

(4) Les deux dernières étymologies sont naturelles ; mais la première est contredite par Tile-Live, qui remarque qu’on avait donné à ce figuier le nom de Romulaire, par rapport à Romulus. Il est vrai qu’il ne conserva pas ce nom, qui peut-être ne se trouverait pas ailleurs, tandis que celui de Ruminai lui est toujours resté. Plutarque ajoute que les Romains donnaient le nom de Romilia, du mot Ruma, à la divinité qui présidait à la naissance des enfans ; mais il n’y a aucun rapport de l’un à l’autre ; et ce n’est que de Romulus qu’elle aurait pu emprunter ce nom. Peut-être a-t-il voulu dire Rumina ; nom qu’il lui donne dans ses Questions romaines. Peut-être aussi n’est-ce qu’une faute de copiste.

(5) Elle se nommait Larentalia et Larentinalia, de Larentia, véritable nom de cette femme, tel que Plutarque lui-même l’a mis dans ses Questions romaines, où il parle des deux Acca-Larentia, dont une seule portait ce dernier nom, et c’était la nourrice de Romulus. La seconde, dont il va raconter l’histoire, ou plutôt la fable, s’appelait Acca-Taruntia, du nom de ce Romain qui te l’était attachée. On croit que c’est la même que Flore, et que le peuple romain, qu’elle avait l’ait son héritier, institua en son honneur des jeux floraux qui étaient marqués par une singulière licence.

(6) Gabies, ville des Latins et colonie d’Albe, était à douze milles de Rome.

(7) On ne sait pas quel était ce dieu Asile ; M. Dacier croit que c’était Apollon. Les éditeurs d’Amyot disent qu’il avait un asile et un temple ; mais que Plutarque est le seul qui parle d’un dieu Asile. 11 esî assez vraisemblable qu’il a pris le nom d’un temple pour celui d’un dieu.

(8) Denys d’Halicarnasse dit que Romulus exigea