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678 INDEX ET NOTICE

on ignore aussi son époque. Il avait peint une reine Stratonice, mais comme on ne sait laquelle, cette circonstance ne sert pas à déterminer l’âge où il a vécu. Artémon, sculpteur (xxxvi, 4, 25), avait, avec un des Pythodorus, rempli d’excellentes statues les palais des Césars, il vivait donc dans le premier siècle de l’ère chrétienne. Asclépiodore, peintre (xxxv, 36, 18 et 43), d’Athènes. Il fut coutemporain d’Apelle, qui l’admirait, et reconnaissait sa supériorité sur lui-même pour les proportions. Ascléptodore, statuaire (xxxiv, 19, 36). Pline le cite parmi les artistes qui avaient bien reudu les philosophes. Asopodore, statuaire (xxxiv, 19, 2), probablement d’Argos, si l’on prend Argium, qui précède son nom dans le texte de Pline, pour un nom de pays, au lieu de le prendre pour un nom d’homme. Il eut Polyclète pour élève.

Athénœus, statuaire(xxx1v, 19, 3). Pline le met dans la 155›° olympiade ; mais M. Sillig conjecture qu’Athéuœus n’est pas un nom propre, qu’il signifie l’Athénien, et doit être joint à Polyelès, qui précède immédiatement dans l’énumération de Pline.

Athénion, peintre (xxxv, 40, 9), né Marouée ; il balança la gloire de Nicias, et doit lui être de très-peu postérieur. S’il n’était mort jeunne, dit Pline, nul ne lui serait comparable.

Athénis, sculpteur (xxxiv, 4, 2), fils d’Archennus (voy. ce nom). Dans les éditions, au lieu d’Athénis, on lit Authermus (voy. ce mot). Athénis appartient a l’ancienne période de l’art.

Atlzénodore, statuaire (xxxiv, 19, 2 et 36), ué à Olitor eu Arcadio, élève de Polyclète l’Anclen : il fleurit vers la 93° olympiade. Pline le cite comme ayant fait de belles statues de femmes célèbres.

Athénodore, sculpteur (xxxvi, 4, 24), de Rhodes, auteur, avec Agésaudre et Polydore, du Laocoon. Les inscriptions portent Atliauodore.

Aulanius Evander, sculpteur et graveur (xxxvi, 4, 20), né à Athènes (Voy. Schol. Cruquiauus, ad Horaltt Sat. l,3, 80), ll vécut du temps d’Auguste, il avait refait la tête à une Diane du sculpteur Timothéus.

Autobulus, peintre (xxxv, 40, 23), élève d’Olympias, femme artiste. Ou ignore sa patrie et son époque. Baton, statuaire (xxxiv, 19, 24 et 40). Son époque et sa patrie sont lucertalucs. Les éditions portent Battou. Batrachus, architecte et sculpteur (xxxvi, 4, 28), Lacédémonien, lit avec Sauras les temples renfermés dans les Portiques d’Octavie. Il vécut du temps du grand Pompée. Bœdas, statuaire (xxxiv, 19, 17 et 24), 1ils et élève de Lysippe, et lrère de Laîppe. Ce uom est écrit dans les édltions Bédas.

Boethus, graveur et statuaire (xxxm, 55, t, xxxiv, 19, 34), ué il Carthage, ou plutót de Ohalcédoiue (Voy. Raoul-Rochette, tb., p. 237). tl était plus célèbre par ses gravures sur argent que par ses statues. Ou ne sait quelle est son époque.

Bryaxis, statuaire et sculpteur (xxxiv, 18, 4 ; xxnv, t9, 24, xxxvi, 4, 18 et 19), d’Athèues (Clem. Alex., Protrept. p. 3t, D), coutemporaiu de Scopas, quoique nu peu plus jenue. tl lit ou alraiu une statue de Séleucus, lequel ne peut être que celui qui fut roi de Syrie après la mort d’Alexandre, soit l’an 312 avant J. 0. De plus, il travailla avec Scopas, Timethée et Léocharis, au Mausolée, qui fut commencé l’an 352. Ou a alusi quaraute ans pendaut lesquels Bryaxis exerça son art ; de sorte que, né par exemple en 372, il aurait été sexagénaire en 312. Tel est le calcul de M. Sillig.

Bryès. peiutro (xxxv, 40, t), père et premier maître de Pausias de Sicyone. Il fut donc contemporain de Pan* phile, qui fut maître d’Apelle et de Pausias. Le nom de cet artiste eat, dans les anciennes éditions, Briès. Bularque, pelutre (xxxv, 34, 2), artiste très-ancien, Pline le fait coutemporaiu de Candanle, roi de Lydie, doat il établit la concordance chronologique avec Romulus. Bupalasr, sculpteur (xxxvr, 4, 2), de l’llcde Chlos, fils dfltrehennus et père d’A1hénis, appartient a l’art la plus ancien. Il eut une violente querelle avecllipponax, poète célèbre.

Caldmts, graveur, sculpteur et statuaire (xxxm, 55, 2, xxxiv, 18,7 ; xxxvi, 4, 23 ; xxx1v, 19, 22) ; ilélait autour d’une statue d’Apollou Alexicacus, qui mlt fin ala peste d’.tthènes| or, cette peste finit l’an 429 avast J. 0. D’un autre côté, Onatas le prit pour aide dans l’exéoatl¢ du mouumeut très-célèbre que Dinomèno lit faire ea ne moire de la vlctoire remportée par son père lliérou a Olympic ; or, Hiérou mourut la denxlème année de la 78° olympiade, avant J. 0. 467. Ou a de la sorte, d’après M. Sillig, une trentaine d’auuées que l’on peut assigner en sûreté il Calamls. Ce fut un artiste très-hr bile et très-laborieux. Il avait employé le bronze, la pierre et l’al-gent ; il était sans rival pour les chevanxgmfia, comme graveur sur argent, tl tenait le premier rang sprts Mentor.

Calatàb peintre (xxxv, 37, 2). Sa patrie et son époque 80¢lt incertaines ; cependant ll est probable qu’il s llsuri du temps d’Alexandre le Graud. Il était auteur de tableaux comlques. Sou uom est dans les éditions oaiadès, Galacts et Colacès. M. Raoul-Rochette (tb., p. 261) incline alim Calades.

Calltclès, peiutro (xxxv, 37, 2), auteur de potitstableaux ; il parait avoir vécu du temps dfltlsxaadre le Grand.

Calltclès, statuaire (xxxrv, 19, 37), de Mégare, ilsde Tbéocosmus, il avait tait la statue de Diagoras, vainqueur au pugilat, aOlympie (Pausanlas, Vl, 7, t). De la on cuaclut qu’il a fleuri vers la 95° olympiade.

Calllcratès, sculpteur (xxxvr, 4, 29), de Lacédémœe. Il avait fait des ouvrages d’une ténuité a peine croysbls. Callidès, statuaire et 3.-.venr sur argent (xxxiv, ta, 35). Son nom est dans les anciennes édltions Callladosd Callias.

Calltmaque, statuaire (xxxrv, 19, 4 l) ; il s’était aussi occupé de peiuture et de gravure sur argent. Cet artiste, trtseélèbre, d’une patrie iuconuue, avait inventé un nouvel ordre de colouncs, l’ordre corinthien (Vitrnve, IV, t,9), de la Wluckelmauu (Opp. I, p. 382) a conclu que Callimaque fleurissait avant la 96° olympiade, époque t laquelle Scopas construisit à Tégée un templede Illasflfi orné de colouues corlnthlermes. Ce fut un artiste ds grande réputation ; cependant ou fut reprochait do n’6l1c jamais couteut de ce qu’il faisait, et d’y retoucher sana cesse. Cela lui avait valu le surnom de Catatexitcclinflb celut qui qfifatbltt Part, surnom qui est, dans les éditions depuis Hardouin, Oactaoleclusos, celui qui blâme Pari ; mais M. Sillig a montré que la boune lcçou était Call texitechuos.

Cahistrate, statuaire (xxxiv, 19, 3), d’une patrie II certaine, et placé par Pllne à la tãã* olympiade. Calltœdne, statuaire(xxx1v, 19, 3), d’nno pill* 10° couuue, fleurit vers la 155° olympiade. Callon, statuaire (xxnv, 19, 1). Il y a en doux Callwt l’un de l’tle d’Ègino, beaucoup plus ancien, l’autre d’É|駠» qui appartient ala87° olympiade. C’est de ce dermertlfl ’I est question dans Pline.

Calypso, femme peintre (xxxv, 40, 22) ; 0M8’°’°“ patrie et son époque.

Canachus l’ancien, statuaire et sculpteur (““’› 19