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D’accord.
Ont-ils d’autre pouvoir que d’accepter du roi législateur les lois établies sur les relations sociales, et de juger conformément à ce qui a été déclaré juste ou injuste, en mettant toute leur vertu à ne se laisser induire ni par présents, ni par crainte, ni par pitié, ni par aucun sentiment hostile ou bienveillant, à décider contrairement à la volonté du législateur sur les prétentions des parties.
LE JEUNE
En effet, la fonction du juge se réduit à peu près à ce que tu viens de dire.
Nous avons donc trouvé que la puissance des juges ne se confond pas avec celle du roi, mais qu’elle n’est que la gardienne des lois et sa servante.
LE JEUNE
Il paraît.
Ce qu’il faut nous dire, en considérant toutes les sciences susnommées, c’est que pas une d’elles ne nous est apparue comme étant la science politique. En effet, la vraie science royale ne doit pas agir elle-même, mais commander à celles qui ont le pouvoir d’agir ; c’est à elle de discerner les occasions favorables et défavorables pour commencer et poursuivre dans l’État les vastes entreprises, c’est aux autres à exécuter ce qu’elle a décidé.
LE JEUNE