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SUR LE PARMÉNIDE.
de Ficin, qui ne les a pas traduits. Bekker et Ast ont suivi Schleiermacher ; et, avant eux, Heindorf avait appuyé l’opinion de ce grand critique, dont il dit et dont nous répétons bien volontiers : cui plus aliquando Plato debebit quam omnibus quotquot et sunt et erunt philologi.
Page 49. — Mais quoi ! ce qui est ailleurs que lui-même, fût-il dans le même que soi-même, etc. Bekker, p. 43 : τί δαί ; τὸ ἑτέρωθι ὂν αὐτὸ ἑαυτοῦ ἐν τῷ αὐτῷ ὄντος ἑαυτῷ, etc.
Évidemment ἑαυτῷ est au datif, comme traduit Ast : in eodem entis sibimetipsi. La traduction de Ficin : ipsummet in eodem existens in semetipso, et même la traduction de Schleiermacher, in sich selbst, ne sont donc point exactes.
Page 54. — Si entre deux choses il s’en trouve une troisième à la suite de l’une et de l’autre, il y aura trois choses, mais seulement deux contacts. Bekker, p. 48 : ἐαν δὲ τοῖν δυοῖν (ὅροιν) τρίτον προσγένηται ἑξῆς, αὐτὰ μὲν τρία ἔσται, αἱ δὲ ἅψεις δύο
Tous les manuscrits donnent ὅροιν, que tous les critiques rejettent. J’ai aussi, dans la traduction, retranché ὅροιν ; mais je n’oserais le condamner absolument dans le texte. Heindorf dit qu’il s’agit des