et parmi les hommes, ceux qui sont les amis de Dieu, les connaissent.
Voyons comment [53e] ces quatre corps sont devenus parfaitement beaux, différents entre eux, mais pouvant naître réciproquement l’un de l’autre en se dissolvant. Cette recherche nous fera connaître la vérité sur l’origine de la terre, du feu, et des corps qui leur servent de termes moyens ; et alors nous n’accorderons à personne qu’on puisse voir quelque part des corps plus beaux que ceux-là, dont chacun appartient à un genre unique. Il faut donc nous empresser de constituer harmoniquement ces quatre genres excellents en beauté, afin de pouvoir dire que nous en connaissons suffisamment la nature.
[54a] Des deux triangles dont nous avons parlé, celui qui est isocèle ne peut avoir qu’une seule forme ; le triangle allongé en peut avoir un nombre infini. Dans ce nombre infini de triangles, nous devons dire quel est le plus beau, si nous voulons procéder avec ordre. Si quelqu’un peut en indiquer un plus beau et plus propre à la formation des corps que celui que nous avons choisi, nous avouerons volontiers notre défaite, et nous le regarderons comme un ami et non comme un ennemi. Pour nous, nous déclarons le plus beau de ces nombreux triangles et nous