ἡ θατέρου φύσις, Bekker, 516, 1. θ, et encore plus bas ; ibid., 1. 17 sqq. Φύσις est employé constamment pour l’idée ; c’est l’antécédent du sens si fréquent de φύσις dans Aristote, où φύσις se prend perpétuellement pour μορφή, εἶδος, τά τι, τότι ἦν εἶναι.
PAGE 293. — Et comme nous avons vu que le grand est grand, que le beau est beau, que le non grand est non grand, et que le non beau est non beau, de même avons-nous dit et devons-nous encore dire que le non-être existe à l’état de non-être… BEKKER, p. 218.
Boeckh, Heindorf, Schleiermacher et Bekker, retranchent les mots καὶ τὸ μὴ μέγα μὴ μέγα καὶ τὸ μὴ κάλον μὴ καλόν. Mais d’abord tous les manuscrits les donnent ; ensuite ils servent à amener τὸ μὴ ὃν ἔστι μὴ ὄν, et je les crois nécessaires logiquement.
PAGE 296. — En effet, mon cher, cette manie de séparer toutes choses les unes des autres, absurde en elle-même, annonce un esprit étranger aux muses et à la philosophie. BEKKER, p. 221.
Schleiermacher soupçonne que toute cette polémique est dirigée contre Antisthènes, Aristote, Métaph. V, 29 ; et, en effet, la fin du Sophiste a bien l’air de renfermer une foule d’allusion,, dont la trace précise nous échappe.