forcent cle reconnaître pour les véritables êtres. BEKKER , p. 190 : τοιγαροῦν οἱ πρὸς αὐτοὺς ἀμφισβητοῦντες μάλα εὐλαβώς ἄνωθεν ἐξ ἀοράτου πόθεν ἀμύνονται, νοητὰ ἅττα καὶ ἀσώματα εἴδη βιαζόμενοι τὴν ἀληθινὴν οὐσίαν εἶναι…
Par cette philosophie qui reconnaît εἴδη νοητὰ καὶ ἀσώματα, Platon ne peut entendre sa propre école; car on verra plus bas qu’il met cette philosophie, avec le matérialisme des physiciens de l’école d’Ionie et la doctrine des Éléates, au nombre des hypothèses incomplètes, qui ne peuvent rendre compte ni de l’être ni du non-être. P. 271 : « Aussi bien parmi ceux qui mettent l’univers en mouvement que parmi ceux qui le tiennent au repos, comme étant un, et ceux enfin qui, dans le système des idées, veulent que l’être demeure toujours invariable et dans le même état… » Bekker, p. 203 : ὅσοι κατ’ εἴδη τὰ ὄντα κατὰ ταῦτα ὡσαύτως ἔχοντα εἶναί φασιν ἀεί. Ajoutez que dans ce dernier passage on ne peut mieux distinguer de l’école d’Élée, qui fait l’univers immobile dans l’unité, les partisans des idées qui le font toujours le même dans les idées qui le dominent. On ne peut done croire que Platon, dans le passage précédent, ait parlé des Éléates ; et il faut chercher une autre école à laquelle on puisse rapporter à la fois ces deux passages ; et la seule école qui se présenta est celle